Fortifications Belges et Maginot + Les moulins en Belgique

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28 - Un planeur DFS 230 arrive à Eben-Emael

Arrivé d'un planeur DFS 230 à Eben-Emael le 25 septembre 2008



DFS 230
DFS 230 :

Lire DFS 230 en lieu et place de DSF 230

Retour d'un planeur DFS 230A à Eben-Emael 68 ans après

Celui-ci est visible dans la galerie du fort, il à été céder par leurs restaurateurs ( allemands) qui ont travaillés plus de 15.000 heures pour lui rendre son aspect original

  Coupure de presse  Visé Histoire

LE FORT EST TOMBÉ SUITE À L’EFFET DE SURPRISE DÛ AU SILENCE DES PLANEURS

 

I.e Fort d’Eben-Emael, près de Visé, vient de recevoir en don un planeur du type DFS 230.

 Ce don émane de la DLLK, une association qui regroupe cinq anciens pilotes allemands de planeurs.

C’est un peu un retour aux sources puisque cet aéronef a contribué à la capitulation du Fort. Il a été aussi utilisé, pour d’autres opérations, pendant la seconde guerre mondiale par l’armée allemande comme pour la destruction des trois ponts sur le Canal Albert.

Réputé imprenable et parmi les plus puissants d’Europe, le fort d’Eben-Emael est pourtant tombé le 10 mai 1940 aux mains de l’envahisseur allemand suite à l’intervention d’une redoutable arme secrète: le planeur.

Dix sur onze d’entre eux, transportant chacun sept hommes en plus du pilote, ont pu atterrir sur la superstructure de l’énorme fort. Cette opération a pu aboutir suite à l’effet de surprise dû au silence du planeur. Muni d’explosifs, ces militaires ont alors fait exploser les canons du fort, qui protégeaient les lignes de défense des ponts du canal Albert et de la Meuse.

 

15.000 HEURES DE TRAVAIL

Les membres de la DLLK ont patiemment remis en état la carlingue du planeur. Ce qui représente près de 15.000 heures de travail. Il a donc été donné, en fait prêté pour une très longue durée au Fort, suite aux rumeurs de fermeture du musée de Wurstorf par l’Armée allemande. Ce planeur, qui était long de 11 mètres pour un poids de 860 kg, serra désormais exposé à Eben-Emael.

“Le planeur a un aspect didactique explique Alain Pelzer, le président de l’amicale du Fort. D’un côté on peut voir l’intérieur avec le cockpit, les instruments, le banc central pour la troupe... et même, un coffre en bois pour les munitions. Et l’autre côté il est entoilé Tout a été refait à l’identique à partir de souvenirs et de photos. La tringlerie des commandes de l’empennage arrière, du largage du train de décollage... tout y est. Ce planeur, ou plutôt le cockpit, a été retrouvé au début des années 80 à Aix-la-Chapelle. II n ‘avait plus d’ailes et il

n‘en a toujours pas. Nous avions pensé l’exposer dans une chambre de troupe. Mais, nous devions le découper pour l’entrer. Vu sa construction avec des traverses, cela est impossible. On étudie une alternative pour le mettre en évidence”. En 2010, les visiteurs pourront admirer d’autres nouveautés. On travaille à la remise en état d’une tourelle et l’ascenseur est en cours de restauration avec une adaptation aux normes.

 

“De nombreux amis sont morts au Fort...”

 

Georges Cavraine à 88 ans. La nuit du 10 mai 40, il était de garde au Fort d’Eben-Emael.

“Par la lunette d’observation, on a vu des silhouettes mais, on ne savait pas s’il s’agissait d’hommes de chez nous ou d’ennemis. Ensuite, on nous as prévenus que des avions sans moteur avait atterri. Nous avons tiré des obus qui explosaient de suite à la sortie du fût.

Les Allemands ont posé les premières charges creuses sur la tourelle de Maastricht 1.

Par les trous laissés par l’explosion, ils ont jeté des grenades.

Après 30 heures de combat, nous nous sommes rendus. Sur les 120 soldats, une grande partie de mes camarades était morts. Durant des années, j’étais guide dans ce fort. Il est admirablement bien reconstitué avec des mannequins qui représentent bien la vie qu’il y avait dans le fort pendant mon instruction et pendant la guerre.

Je regrette toutefois que l’armement n’ait pas été remis en état plus tôt mais, chaque chose en son temps. Par contre, je ne conçois pas que la carlingue du planeur soit exposée à l’intérieur du fort. Elle serait mieux dehors mais à l’abri des vandales


DSF 230
DSF 230 :   Conçu au milieu des années trente et testé en vol pour la première fois en 1937, le planeur monoplan à aile haute DFS 230 attira rapidement l'attention des hauts responsables de la Luftwaffe. Capable de transporter pas moins de huit soldats avec leur équipement complet (en plus des deux membres d'équipage), ce transport de troupes d'un type nouveau pouvait être remorqué jusqu'à sa zone d'opération par un Ju 52/3m ou tout autre appareil similaire. Un contrat prévoyant la construction en série de l'appareil fut signé au lendemain des premiers essais, et une première unité de planeurs fut constituée dès 1938.

DSF 230
DSF 230 :   Une quarantaine de DFS 230A-1 (version de série initiale) devaient être utilisés lors du raid sur le fort d'Eben-Emael, l'un des points clés du dispositif de défense belge établi le long du canal Albert, le 10 mai 1940 au petit matin : acheminé sur les lieux par les planeurs (qui atterrirent sur le toit de l'édifice), un commando allemand s'empara sans coup férir du fort. C'était la première fois que des planeurs étaient employés dans un combat : l'opération montra que des troupes déposées sur un objectif par ce moyen bénéficiaient non seulement d'un effet de surprise total (dû à l'absence de bruit), mais, contrairement à des troupes parachutées, se trouvaient concentrées en un seul point et, de ce fait, ne perdaient pas de temps à se regrouper.


DSF 230
DSF 230 : Le bloc entrée du fort, en avant plan une fausse coupole de 120 mm






DSF 230 A
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DSF 230 A
DSF 230 A : Arrivée du planeur par convois spécial


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